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Pour compléter la conférence de Monique Dacquin, nous avons organisé une sortie au cimetière de Charrière-Neuve pour parfaire notre connaissance sur le sujet. C’est donc par cet après-midi du 11 novembre que nous nous sommes retrouvés devant la porte. Il faisait beau, mais un peu frais en fin de parcours, ce qui ne nous a pas empêchés d’être une bonne trentaine de participants.

Dès le début, Mme Dacquin nous a parlé de la nécropole qui se situe devant l’entrée mais qui n’est pas accessible puisqu’il faudrait soulever une grosse dalle avec un engin de levage adéquat. Il s’agit d’un carré militaire avec des cryptes-tiroirs où reposent 350 personnes qui sont mortes, durant la grande guerre, dans les hôpitaux chambériens, et dont personne n’a réclamé les corps. Il y a aussi dans ce même endroit, un carré militaire italien qui continue à être entretenu par son pays.

La création du Cimetière de Charrière-Neuve fait suite au cimetière Paradis qui a fermé au lendemain du bombardement de la ville du 26 mai 1944. Ce nom est tiré de l’hôpital du même nom qui se situait dans le quartier de la gare. En 1922, le cimetière de Charrière-Neuve est déclaré ouvert et les premières tombes arrivent en 1932/1933. Le cimetière Paradis restant toujours ouvert.  Le bombardement de 1944 a sonné la fermeture du cimetière Paradis. Et 800 caveaux ont été déménagés en périphérie des murs extérieurs. Ce transfert a duré 3 ans et la ville a dépensé des fortunes pour le déménagement.

Nous nous sommes arrêtés devant de nombreuses tombes de personnages remarquables : Celle du chambérien Ménabréa qui fut ministre, militaire et diplomate et a participé à la création de l’État Italien. En 1860, quand la Savoie est devenue française, il a suivi la Maison de Savoie. En Italie, il fut président du conseil, c’est-à-dire 1er ministre, pas moins. Et celle de Balthazard Claraz (de Montbel) , médecin de Lanslevillard, qui a sauvé le Pape Pie VII, enlevé par Napoléon (1812/1814) et tombé malade. Pour lui avoir sauvé la vie en 1812 à l'hospice du col du Mont-Cenis, le Pape lui a offert une pantoufle (la mule du Pape) qui a été remise dernièrement à la ville de St-Jean-de-Maurienne. Ou encore celle des Martin avec Claude, boulanger, qui a émigré en Argentine, et a fait fortune. En revenant à Chambéry, et n’ayant pas de descendance, il a donné une grande partie de sa fortune à la ville de Chambéry.

Puisque outre les noms illustres, notre conférencière nous a parlé d’architecture et de symboles qui remontent fort loin dans le temps et qui sont liés à la mort. Nous avons passé 2 heures ensemble, tout le monde est resté très attentif aux explications de Monique Dacquin.

Une réalisation WATOOWEB

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