Nous étions un peu moins nombreux (16) pour cette visite de Savoie Technolac que le 20 mars dernier. Jean-Jacques Duchêne nous pilotait cette fois-ci à l’extérieur du site. Il nous disait l’histoire du technopôle savoyard, et Régis Dormoy, le directeur actuel, nous en expliquait les règles. Il n’est pas nécessaire de reprendre tout ce qui a déjà été écrit, qui peut être lu dans le compte-rendu du 20 mars.
La pérégrination sur le terrain laissait entrevoir les problèmes actuels, particulièrement l’inadaptation de certains locaux, nés avec le site, dans les années 90. C’est le cas pour l’immense bâtiment de E.D.F-CIH (son centre d’Ingénierie Hydraulique), qui a déménagé pour regrouper toutes ses activités sur la ZAC 2, dans une construction moins énergivore et plus opérationnelle. La problématique de requalification de ces structures anciennes, obsolètes après trente ans de service, était aussi évoquée.
Le passage vers Patriarche nous permettait de parler de l’histoire de ce cabinet, un des premiers acquéreurs, qui a maintenant une envergure internationale. La traversée de l’étonnant ensemble House-boat, évoquant des péniches amarrées au port et bâti sur pilotis pour préserver l’environnement naturel, illustrait la créativité de ce célèbre architecte.
Puis, le joli bâtiment Square rappelait à notre Président, Jean-Paul Richard, le temps où son bureau d’études y occupait des locaux. « C’était il y a longtemps » s’exclama-t-il ! alors que nous cheminions le long des haies formées par les 10.000 arbres plantés dès 1987 pour préfigurer les voies futures du site, selon le plan de l’urbaniste Chanéac (son œuvre est actuellement exposée aux archives départementales de Savoie)..
Notre déambulation devant l’INES (Institut National de l’Energie Solaire), né en 2006 d’une ambition forte conclue entre le Département, le CEA, la Région et le CNRS, et un nouveau coup d’œil dans le hall du bâtiment Hélios, nous faisaient prendre conscience de ce que peut-être la recherche sur l’énergie solaire.
Au rez-de-chaussée de l’Incubateur-accélérateur de start-up, une rencontre avec Luc Berthoud, vice-président de Savoie Technolac, lui permettait de parler longuement des mobilités liées au lieu. L’intérêt actuellement est que la réflexion se fait globalement sur l’ensemble du bassin d’emploi d’Aix-les-Bains - Chambéry, et non par commune, comme cela a longtemps été le cas.
Jean-Jacques Duchêne expliquait aussi que la ZAC 2, et la future ZAC 3, évoluent vers un nouveau modèle gérant mieux les problématiques de densité, de stationnement, et d’urbanité, modèle auquel la ZAC 1 sera reconvertie progressivement.
Les moments forts de cette visite étaient aussi les éclaircissements qu’il nous a donnés sur les œuvres d’art qui parsèment Savoie Technolac : le Diapason, les Monades, le Mur de Jéricho de Pino Castagna, La Fille au Soleil, ou la Dame du Vent de Livio Benedetti.
Après la marche qui nous a conduits sur tout le site, où notre guide nous a parlé de l’Université, des entreprises de haute technologie, souvent nées sur place et dont certaines sont devenues des leaders internationaux, nous avons été surpris de constater que notre matinée avait été entièrement consacrée à Savoie-Technolac. La prévision était de moins de deux heures, et nous sommes restés trois heures et demie !
Le processus de création de la ZAC 3 est en cours, et vient de faire l’objet d’une enquête publique dont Luc Berthoud nous a dit vouloir entièrement souscrire à ses conclusions, notamment sur le plan agricole et environnemental.
Merci encore à Jean-Jacques Duchêne et à ceux qui ont consacré un moment à notre Association.